On pourrait penser que je ne me sois pas remis de ma récente visite du Père Lachaise, où, il est vrai, j'ai pas mal tourné pour trouver la tombe de Modigliani. D'aiileurs, je n'étais pas la
seule, et un jeune couple d'Italiens errait également entre les tombes à sa recherche. Nous avons comparé nos plans, regretté que cette tombe n'attire moins que celle de Piaf située de l'autre
côté de l'allée, et finalement c'est "Io che ho trovato dove si trova Modigliani" ... mais sa tombe semble bien délaissée. Un artiste de ce calibre ! Ironie, le métro est plein d'affiches
annonçant l'expo actuelle Modigliani Soutine qui se tient à la Pinacothèque.
Non, le sujet de cet article ne porte pas sur cela. Profitant des vacances, j'essaye de faire diminuer ma PAL*.
Je viens d'achever le roman de Ken Follet qui porte le titre de "Le scandale Modigliani" .
En introduction Ken Follet écrit qu'il a cherché à écrire " un roman d'un genre nouveau, un roman qui reflète l'état de subtile dépendance dans lequel se retrouve la liberté
individuelle lorsqu'elle est en butte à des mécanismes plus puissants qu'elle. Projet présompteux s'il en est. Et qui s'est soldé par un échec ...
Bien, bien , si c'est lui qui le dit, je ne le contredirais pas. Continuons.
... La critique a salué dans ce livre son ton enlevé, exubérant et léger, son brillant, sa gaité et sa légéreté (encore), sa vivacité pétillante. A mon grand regret, personne n'a remarqué ce
qu'il y avait de sérieux dans ma démarche littéraire."
Que la dernière phrase est prétentieuse au regard du contenu du livre, qui, à mon sens est un roman de plage, léger (= pas difficile à lire ni à comprendre même si des points me semblent confus),
un peu (beaucoup) superficiel, plein de personnages qui se croisent volontairement ou involontairement. Rien d'un roman sur la peinture de Modigliani, sur la vie ou même un roman-hommage. Je n'en
rentiendrais que la critique caricaturale du fonctionnement des galeries d'art (même si le roman a été écrit en 76, je pense que rien n'a vraiment changé) .
Demain je ré-attaque le roman d'Hélène Gestern "Eux sur la photo", prêté par Anne depuis des mois.
* PAL® déposé par Bouchon Bleu signifie Pile à Lire